l'Aventure Québécoise : depuis mon désir d'immigration à mon intégration

dimanche 29 mai 2011

1er anniversaire

voici mon premier anniversaire ici au Québec.
une belle soirée avec mes amis. que je remercie encore une fois....



samedi 21 mai 2011

Boulot

la semaine derniere j'étais un peu avare de nouvelles concernant mon nouveau travail.
mais j'avais la tete farcie et l'esprit super fatigué.

tout se passe bien, je commence â prendre mes marques. surtout de me rappeler le nom des collêgues et mettre un visage dessus quand on me denande "eh, t'as pas vu untel passé ?"

je m'amuse donc quand quelqu'un passe â me dire "ah oui, lui c'est bidule, et elle c'est truc "
joli travail de mémoire en plus de se rappeler les numéros de poste pour transferer les appels. je commence â en avoir marre de regarder la liste des employés toutes les 2 minutes pour voir le numéro de poste correspondant.

bref, j'ai fait quelques photos avec mon nouveau jouet...




mercredi 18 mai 2011

"Café Campus" et "Juliette et Chocolat"

après une soirée au "Café Campus" pour les "mercredis juste pour rire"


vraiment bon...

nous avons été manger enfin je dirais nous CHOCOLATER
preuves en images, comme dirait certains, c'est vraiment cochon




mardi 17 mai 2011

6 mois

resto de sushis


et cinéma



pour feter mes 6 mois de présence au Québec....

vendredi 13 mai 2011

1ere semaine de boulot

voila ma premiere semaine de boulot terminée... l'endroit est sympa, l'ambiance pareil.

j'imaginais que le trajet serait plus embetant mais en 35 minutes de porte à porte malgré le changement de station à Berri Uqam.



pour l'instant, j'ai rien à dire de plus
pour une fois que j'ai rien à dire, non non je ne suis pas malade

dimanche 8 mai 2011

brunch le 8 mai 2011

avant d'aller au concert de benoit nous avons été nous sustenter avec un délicieux brunch

preuve en image


vendredi 6 mai 2011

dernier jour, premier jour

voila mon dernier jour à l'Ordre des Pharmaciens du Québec....
ce fut 4 semaines intéressantes et des contacts supplémentaires


lundi est "encore" un nouveau départ avec cette job de secrétaire réceptionniste dans une société de services-conseils, de solutions en technologies de l'information et de placement (euh, j'ai fait un copier/coller car je ne m'en souviens jamais de tout ça)

je vais donc suivre le "gros" flot de passagers en descendant maintenant à Berri-Uqam pour reprendre la ligne verte direction Peel.
plein centre ville, des restos (pratique quand on a pas apporter son lunch), des boutiques (quoi ! suis une fille, merde..credi)

bon voila, pour les nouvelles de ce jour du 6 mai 2011 (tiens, c'est l'anniversaire de mon cousin, un ptit smeusse ou courriel)

mercredi 4 mai 2011

expressions québécoises imagées

Passer une mauvaise nuit, mal dormir
On dit de quelqu’un qui a l’air fatigué qu’il a passé la nuit sur la corde à linge. Cela peut signifier qu’il n’a pas fermé l’œil de la nuit, qu’il a passé une nuit houleuse, car il a fait la fête ou simplement qu’il a mal dormi. Cette expression s’explique par la comparaison entre des vêtements qui auraient passé la nuit au grand vent, sur la corde à linge, et des personnes qui auraient subi le même sort.
Dans la francophonie, on utilise l’expression passer une nuit blanche, c'est-à-dire passer une nuit sans dormir ou rester debout toute la nuit.
 
 
Avoir l’air en mauvais état
Cette expression s’applique autant aux personnes qu’aux objets.
En ancien français, mahaignier signifie «blesser, estropié». En Bretagne, on retrouve maganner «remuer avec vivacité, brutaliser» et maganer «agacer quelqu'un». Avec des sens voisins, le mot, et plusieurs variantes phonétiques sont signalés en Normandie, dans le Poitou, en Wallonie, en Lorraine et en Suisse.
Au Québec, le premier relevé date de 1856. Il est toutefois certain que le mot magané était utilisé au début de la colonisation en raison de ses nombreuses relations sémantiques avec l’ancien et le moyen français.


Chercher les aventures galantes et amoureuses
Avant 1761, courir la galipote signifiait « aller au sabat sur un manche à balai; être ensorcelé ». C’est un mot dialectal de l'ouest et du centre de la France sous différentes formes : galipotte, ganipote, et ces deux formes sont attestées dès le XVIIIe siècle. Galipote a développé les sens de «course effrénée», «loup-garou; animal ou être fantastiques que certains prétendent voir courir la nuit». Galipote représente probablement une variante régionale de galipette, c'est-à-dire pirouette, au propre et au figuré avec une influence de la famille de galoper : courir, aller vite. Dans la francophonie, courir la prétentaine équivaut à courir la galipote. Le nom galipote ne s’emploie que dans cette expression.


Accroche-toi, ça va décoiffer. Se préparer à affronter des difficultés.
Au Québec, le mot tuque signifie un bonnet d’hiver.
Le mot broche est utilisé dans le langage populaire québécois pour désigner une «agrafe».
L’image fait allusion à un grand vent qui se lève, et qui risque d’arracher les tuques qui ne seraient pas agrafées aux têtes. Ainsi, cela suppose que celui qui porte une tuque est sur le point d’être mis en mouvement de façon abrupte et rapide. Par analogie, l’expression annonce une situation qui pourrait s’avérer mouvementée, déstabilisante et dérangeante par les propos ou actions qui vont suivre. Dans certains contextes, attache ta tuque avec de la broche fait part d’un avertissement de conséquences malencontreuses où il faut se préparer à affronter des difficultés.




Parler de quelque chose qu’on connaît à peine ou pas du tout
Parler à travers son chapeau est une expression calquée de l’anglais : to speak through one’s hat. Elle signifie parler pour ne rien dire, parler pour parler et s’écouter parler. Dans la francophonie, on utilise l’expression : parler à tort et à travers, c'est-à-dire parler sans savoir vraiment de quoi on parle.



Laisser libre cours à ses impulsions, faire la fête
Lâcher vient du latin laxare «détendre» dont sont aussi issus «laxatif», «laxiste» ou «relax» en français. Le mot lousse vient de l’anglais loose au sens de non attaché et de se donner une liberté totale, ne connaître aucune limite. Ceci a donné naissance à l’expression se lâcher lousse pour exprimer l’idée de faire ce dont on a envie en toute liberté.




Être ravi, être dans un tel transport de joie, qu’on en paraît extasié
Dans la francophonie, on utilise l’expression : être aux anges. Dans beaucoup de religions, s'il y a un endroit où on ne peut qu'être extrêmement heureux, c'est bien le paradis avec les anges. De là, il est facile de comprendre qu'être parmi les anges ou être aux anges est une image de grand bonheur.
Les Québécois ont remplacé le mot anges par le mot oiseaux. Les oiseaux, tout comme les anges, symbolisent le bonheur et la liberté d’être et d’aller où bon leur semblent.



Afficher une mine dépitée. Avoir l’air abattu, découragé, déprimé.
Avant de signifier avoir l’air déprimé, avoir la falle basse signifiait avoir très faim. Le mot falle désigne d’abord le «trou dans lequel on emmanche la pointe d'une lance». Par une extension facile à imaginer, le mot en vint à signifier tube, mais également estomac, jabot des oiseaux et poitrine. L’oiseau qui a la falle basse fait image, car il est facile de se le représenter l’air abattu et découragé.
 
 
Avoir des goûts vestimentaires douteux
Cette expression proviendrait du bas du fleuve Saint-Laurent où vivait un certain Jacques Aubert. Il possédait une chienne qui avait une maladie. Elle avait perdu tout son poil. Pour qu'elle survive l'hiver, Jacques Aubert lui mettait des vêtements usés et inutilisables. Alors, on voyait passer cette chienne vêtue de vieux gilets. Ainsi, quand on voulait se moquer de quelqu'un qui était mal vêtu, on disait de lui qu'il était habillé comme la chienne à Jacques.


Faire une crise de colère ou d’impatience
Pogner vient possiblement, du mot pogne, de l’ancien français qui signifiait : attraper, empoigner, prendre, obtenir au sens propre et au figuré.
Au Québec, on utilise aussi le mot pogne dans le sens d’attraper une maladie ou capter une station de télévision ou de radio.
Pogner les nerfs signifie donc perdre patience, comme quelqu’un qui serait sur les nerfs ou à bout de nerfs. Pour calmer quelqu’un, on dit : les nerfs! C’est-à-dire du calme!
On dit aussi se pogner avec : se battre contre quelqu’un.



Être peureux, lâche. Avoir peur de tout.
Pissou, attesté comme terme d'injure, est connu en québécois depuis la fin du XVIIIe siècle, mais il remonte probablement au début du régime français. En français standard populaire du nord-ouest de la France, pissou signifiait «enfant qui pisse au lit». Pissou dériverait du verbe pisser, du latin populaire pissiare «uriner».
On a longtemps cru que pissou « lâche, peureux » venait de l'anglais pea soup. L'appellation anglaise pea soup est d'abord signalée, chez les anglophones, pour parler des «Canadiens français», reconnus pour manger de la soupe aux pois. La rencontre des deux mots, pissou «lâche» et «pea soup» sur le plan formel et phonétique, a certainement joué dans l'évolution de pea soup, puisque sa valeur dépréciative est signalée vers 1896. Pissou, sobriquet populaire, a aussi existé en France, mais aujourd'hui il est sorti de l'usage courant.


Avoir de l’argent
Les bidous sont probablement un dérivé du vieux français bidet qui était une monnaie du nord de la France jusqu’au XVIIe siècle. En français québécois bidou «argent», s'emploie souvent par plaisanterie. Le mot est encore largement utilisé au Québec.


 
Prendre une chaise
Se tirer une bûche ne signifie pas porter un tronc d'arbre, mais simplement prendre une chaise. Cette expression vient du début de la colonie. Elle est facile à comprendre quand on connaît les conditions de vie des colons de cette époque. Les maisons étaient bâties de bois coupé à même les terres défrichées. À moins de faire partie de la bourgeoisie, les meubles étaient rares et construits par le père de famille. À part les paillasses pour dormir, on y trouvait seulement une table de cuisine et puisque les chaises étaient souvent plus difficiles à construire, elles étaient facilement remplacées par de simples bûches taillées à la hauteur nécessaire.


C’est démodé, de mauvais goût, laid, affreux.
Plusieurs histoires circulent au sujet du mot quétaine. La plus probable suggère que le mot est une déformation du nom de famille Keaton ou Kitten. Cette famille vivait dans un quartier défavorisé de Saint-Hyacinthe au cours des années 1940. On disait qu’elle avait des goûts vestimentaires discutables. C’est ainsi que c’est quétaine a commencé par désigner une personne mal habillée et ensuite un style, une personne ou une manière de vivre démodé ou de mauvais goût.

 
Se prendre pour le patron et agir comme celui qui sait et connaît tout. Agir en petit chef.
Le mot boss, de l'anglais : «boss », signifie patron.
Le mot bécosses vient de l’anglais : «back house» et signifie les toilettes sèches, car anciennement situées derrière la maison. Les Canadiens français, historiquement défavorisés économiquement, ont probablement dû utiliser longtemps des «back house». Les bécosses désignent généralement aujourd'hui des toilettes d'une qualité médiocre. L'expression boss des bécosses est une insulte faite à celui qui se croit supérieur ou qui croit avoir de l'autorité sur son entourage exaspéré par son attitude.